Internet est un trou à rats… Tous les rats, les radins, les
matois, les sans-classe s’y retrouvent, s’y pressent, s’y reproduisent.
Neuf messages sur dix sont là pour expliquer que le
scripteur est plus malin car il a trouvé…moins cher !! Personne, jamais,
n’analyse l’offre, le produit, le service. Le rat ne parle que de fric. De fric
économisé et aucun n’imagine renoncer à sa dépense qui lui ferait gagner bien
plus encore. Les rats se ruent vers Hubert, Couillaque, Bouquingue ou Rbiyandbi.
Ils hurlent pour les 5 euro d’APL sucrés par Macron sans dire que s’’ils favorisent ceux qui s’échappent
fiscalement, y‘a plus de fric pour payer le social. En plus, ils donnent des
leçons : la France croule sous les charges qui pénalisent les créateurs..
Mais les créateurs bénéficient de la sécurité sociale et peuvent soigner leurs
insignifiantes maladies ou les bobos psychologiques de leurs gosses (bobos dont
ils sont généralement responsables). Mais voilà : un bon créateur ne veut
pas payer les charges qui l’aident à se soigner.
On en a déjà parlé. Je ne donne pas les liens hypertextes….
Cherchez et vous trouverez, feignasses !
Internet, c’est les 4 par 3 des centres commerciaux, ces
trucs qui ne parlent que d’une chose : le prix. Le prix, le degré zéro de
la communication commerciale. Degré zéro utilisé par les cancres de la
commercialisation. Quand j’étais libraire et que je formais des jeunes gens, je
leur expliquais doctement (non, j’étais virulent, mais c’est moins joli dans la
phrase) que les Pléiades étaient les livres les moins chers. Naturellement, les
jeunes cons réagissaient. Il me fallait donc leur expliquer que ce qu’on doit
dépenser pour la Comédie Humaine en poche est bien supérieur au prix en Pléiade
qui offre de surcroit un texte vérifié, un appareil critique, une reliure qui
passe le temps et une typographie impeccable. Après, j’étais moins gentil.
Un Pléiade, c’est le prix le moins cher à la page de
l’édition française. Tous ces jeunes cons vérifiaient le prix au kilo de leurs
saucisses, mais n’avaient pas l’idée de faire la même chose pour Balzac ou
Zola. Ajoutons qu’on n’achète pas Zola pour le lire une fois, dans un train de
banlieue et que, reporté à plusieurs lectures, le prix à la page devenait
epsilonique dans la mesure où la durée de vie d’un poche ne dépasse pas ce que
vivent les roses.
Je sais gré à la jeune fille qui me dit un jour :
« Oui, mais ça fait vieillot ». Ben voilà, ça devait être dit. On
parle de prix mais le prix n’est pas l’essentiel.
J’y ai repensé récemment, dans un bouge loué par Bouquinge.
Il me fallait un hôtel près du lieu d’une soirée entre copains. Plus près,
selon Bouquinge, pas possible. Moi, je pensais que je sortirai calciné comme un
cierge lourdais, j’ai pris. Sauf que ma piaule était au quatrième sans
ascenseur. Un escalier qu’avec trois grammes, tu peux même pas le regarder.
Bon, j’ai assuré. En fait, le client du site, c’était pas moi.. c’était
l’hotelier vu que c’était lui qui payait la commission.
Après quoi, on m’a demandé mon avis. J’ai répondu n’importe
quoi. J’ai donné mon avis sur des centaines d’hôtels mais j’étais payé pour ça.
J’avais un boss et une équipe pour me contrôler, contrôler mes avis et mes
infos. Alors, Bouquinge qui me demande mon avis gratos, ça me fait rire. En
plus, ils veulent mes photos. Gratos. Ils se touchent ou quoi ? Je vais
leur donner des dizaines d’heures de vérifications d’hôtels pour rien ?
Après tout, j’ai été baisé, que d’autres le soient aussi, ça me plait. On est
dans une tribu, non ?
Sur moi, Bouquinge m’a rien demandé. Je suis un acheteur
comme les autres. La com’, connard de Bouquinge, ça commence par définir le
lieu de parole de celui qui parle. Tu t’en fous. Et bien, moi, je me fous de
toi. Au bout du bout, tu finiras par tout niveler. Pas grave, statistiquement,
tu trouveras une justification.
Nous sommes tous égaux dans la critique disent les sites
Internet. Pour Tripadvisor que tu ais fait une école hôtelière, ne te donne
aucun avantage. Aucune compétence. Youpi ! Nous sommes tous pareils.
Egalité parfaite. Ressenti parfait. Millau vient de mourir. Reste plus que
Gloaguen, mais lui, il s’accroche. J’aime bien, il est lié à ma jeunesse. Mais
il ne sait plus que je l’aime bien.
Au fait…Et s’il était le père des rats ?
On en reparlera….
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