Faudra vous habituer. Quand je dis « les curés »,
c’est toutes les espèces, souvent fagotées comme des gonzesses. Les hommes de
Dieu, ils aiment la robe. Comme les drag Queens.
Vous croyez que c’est de la provocation gratuite ? Vous
avez la tête bloquée. Vous refusez de voir que les curés ont gagné. Vous nous
cassez les burnes avec la laïcité et vous plongez tête première dans la pensée
primitive et religieuse. Vous bavez tous devant Hugo. Victor, pas Boss. Le
vieil enfoiré patriarcal (et talentueux) qui a passé sa vie à détruire l’œuvre de
la Révolution en faisant semblant de s’attaquer au Second Empire.
« Lorsque l’enfant paraît »… Lorsque l’enfant paraît, Papy, il le
colle aux femelles et il va changer d‘air entre les cuisses de Juliette.
Faut pas confondre. Totor, il nous a chanté le grand air de
la Rédemption, ce cliché médiocre que les curés valorisent par dessus
tout : Jésus, c’est le divin rédempteur. Exemple : les Misérables ou
comment un voyou de basse caste peut devenir un irréprochable bourgeois (le
contraire est beaucoup plus plausible). Chez Hugo, les ficelles sont grosses
comme des cables. Celui qui montre la voie à Jean Valjean, c’est l’évêque de
Digne. Digne ! Avec Pont-à-Mousson, ça marchait pas. Après quoi, le
bagnard rédempté, il prend le nom de Madeleine. Rigolez pas ! Le nom d‘une
pute sortie du tapin et sauvée par Jésus. Il lui sera beaucoup pardonnée parce
qu’elle a beaucoup aimée. Totor, il a peur de rien !
Les Misérables ont introduit une cassure dans notre monde.
Avant, entrer dans un prétoire, c’était être coupable. Aujourd’hui, c’est
aspirer à la rédemption. Quand c’est toi qui crois ça, c’est con mais pas
grave. Quand c’est le Président du Tribunal, ça change la donne. S’il est un
peu cureton-orienté, le juge, il va se prendre pour le Rédempteur. Tout homme a
droit à une seconde chance. Le genre de stéréotype inventé par la novlangue.
Walt Disney au Palais de Justice. Seconde, c’est pour faire bien. Ça marche
aussi après cinq condamnations ! Ou plus si affinités…..
Surtout qu’en face, il y a l’horreur absolue : Javert.
Inhumain, jaloux, corrompu, débauché.. Tout flic marche avec, sur les épaules,
le paletot de Javert. Saparole, est, par essence, détruite. Qui peut croire
Javert ?
Et donc, la mise en cause des flics, elle est permanente et
immarcescible. Sauf dans la cour des Invalides quand on accroche la médaille au
coussin. Là, on a droit au chapelet des banalités pleurnichantes.
Seuls les petits voyous ne comprennent pas que les flics
sont corsetés, entravés, par un Code de Procédure plus épais que le Code du
Travail, surveillés par leur hiérarchie et que le flic ne peut jamais
travailler normalement. Quand Benalla pense que le brassard Police autorise
toutes les dérives, il signe son appartenance à la racaille.
Et puis, on cherche peu hors des flics. Quand deux petits
voyous, pour échapper à un contrôle, se refugient dans un transformateur et
grillent comme des chipolatas sur le barbecue de Marcel, on accuse les flics.
Javert. Mais sur les transformateurs, il y a toujours une plaque interdisant
l’accès et prévenant des dangers.
Ils ne l’ont certainement pas lue. Mais savaient ils lire ? Ils ne
sont pas Gavroche citant Voltaire et Rousseau. En tous cas, les policiers ont
eu droit à un procès et les instituteurs étaient absents.
L’ombre de Javert plane sur la police. Elle protège les
voyous et les petits délinquants (les grands ont des avocats pour ça). On ne
peut pas éliminer Javert.
On peut simplement dire que les flics ne sont pas des voyous.
N’en déplaise à Lautner.
On en reparlera
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