Voici deux jours, toutes les chaines info consacraient la
soirée à cet immense problème de notre temps : le féminicide.
Le mot est ignoré de Littré mais toute lectrice de Gala le
connaît. Gala contre Littré, on n’ira pas plus bas.
Et donc sur les plateaux, ça pérorait, ça gazouillait, ça
s’indignait, bref ça féminisait à tous crins. Si on avait pu, on aurait
sorti du formol l’icône des féministes momifiées, la vieille Gisèle Halimi.
Dans ce désordre de salle des profs, ne manquait qu’un acteur :
l’homme. Ben oui, on faisait un procès mais la parole n’était pas à la défense.
C’est la loi façon Schiappa. Où irait on si les accusés pouvaient se
défendre ?
Et donc, moi, vieux et isolé, je vais faire le sale boulot,
celui qui me vaudra l’anathème des bien-pensantes : rappeler que les
assassins ne tuent pas par hasard et qu’il serait juste de démêler l’écheveau.
Depuis trois ans, je parle avec plein de mecs et, logiquement, leurs histoires
se ressemblent.
Dans une séparation, il y a deux morceaux, inégalement
considérés. L’un des deux décide de faire exploser la famille. Dans mon panel,
la séparation est majoritairement le fait de l’épouse mais je veux bien croire
que mon panel n’est pas fiable. Ce que j’entends, ce sont des histoires de
matous aux aguets, de départs inattendus, de désirs d‘une vie plus ceci ou
moins cela. En face le discours est tranché. La femme se tire par la faute de
l’homme, chargé de tous les pêchés. Incompatibilité d’humeur.
La famille ayant explosé, il faut assurer la vie de ses
membres. La machine à tondre les mecs se met en route. Les décisions
provisoires servent à ça. Privé de sa famille, le mec va se voir privé de ses
revenus. Entrent dans le bal, les travailleurs sociaux (généralement des
travailleuses), les auxiliaires de justice…. Tout se met en place pour la
bascule du fric.
La justice y est régulièrement bafouée. Les décisions de
justice peuvent être mesurées et, par exemple, conserver une autorité parentale
partagée. M’opposant au choix de
la mère pour un établissement scolaire, je m’en ouvre à la psy chargée d’une
mission éducative, laquelle rétorque que « les enfants vivant avec la
mère, elle connaît mieux leur intérêt ».Concrètement, tout le monde se
fout de mon autorité parentale.
J’ai écrit à l’établissement concerné pour rappeler que le choix maternel était
illégal. Peine perdue. Le JAF peut prendre des décisions, tout le monde s’en
branle.
L’homme qui a perdu sa famille, l’homme qui est dépouillé de
son fric, perd également ses enfants, à tout le moins son autorité sur ses
enfants. Il lui reste quoi de ce qu’il a voulu construire ? Un champ de
ruines. La doxa « considérant » que la mère sait mieux, tellement
mieux que deux mères c’est deux fois mieux, aide à dépouiller l’homme avec le
concours d’auxiliaires sociaux sourds à tout argument adamocratique.
Il faut alors une vraie maîtrise pour résister à la
violence. La plupart des types que j‘ai rencontrés sont au bord du pétage de
plombs. J’ai un souvenir, précis et personnel, d’une convocation chez la juge
où j’étais le seul homme au milieu d’une quinzaine de bonnes femmes. Ma parole
était totalement dévalorisée, plongé que j’étais dans un gloubi-glouba pseudo
sociologique, où la psychologie de BFM avait remplacé Lacan. Je baignais dans
la mythologie de la mère construite par les nanas de Psy et Po, plus Psy que
Po, pour annihiler Folcoche. Là, ta violence monte…..
La juge bêlait « l’intérêt des enfants » alors
qu’elle ne pensait qu’à sa carrière, les travailleuses sociales emboitaient le
pas alors qu’elles voulaient seulement s’assurer deux ans de revenus. Et moi,
je regrettais d’avoir soutenu mes copines qui brûlaient leur soutien-gorge. Je
pensais à les libérer alors qu’elle rêvaient de me détruire
Alors, oui, le mec qui cède à la violence, je le comprends.
Sans l’approuver, mais je le comprends. Le système évocratique l’a enfermé dans
ce qu’il voit comme une impasse. Il a tout perdu. Qu’a t’il encore à
perdre ? Sa liberté ? Il n’en a plus. Ses revenus ? Ils sont
confiscables à merci. Ses enfants ? Ils seront mis en famille d’accueil
tant le père est considéré comme quantité négligeable.
Vous fatiguez pas les nanas. La messe est dite et vous avez
construit un système qui détruit les hommes. Et donc, les hommes étant ce
qu’ils sont, les féminicides continueront grâce aux résistants.
Réfléchissez. Déjà, en inventant ce mot stupide, vous avez
ouvert la porte. Le Code Pénal punit l’Homicide qui est la mort d’un être
humain, pas d'un homme. En parlant de « féminicide », vous instaurez le deux
poids-deux mesures. La Justice y perdra ce que le vocabulaire y gagne.
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