Quand Macron a créé ce qu’on a appelé assez vite « les
bus Macron » je me suis précipité : 25 € le voyage Bayonne-Paris, c’était tentant ?
Flixbus (des Boches) tenaient la corde mais il s’agissait d’aller à Paris pas à
Bergen-Belsen. Ma copine Colette, elle macronisait à tout crins assurant qu’il
y avait un avant et un après Macron. Hé bé on y est. Ce soir, le billet de bus est à 88 €, plus cher
que le TGV.
Avant d’aller plus loin, je précise qu’en vertu de la loi punissant
l’injure au chef de l’Etat, chaque fois que je viendrai à injurier le citoyen
Macron ce sera ès-qualité de ministre ou de conseiller politique du précédent
Président. Pas le Président actuel, dont chacun sait qu’il n‘a rien d’un escroc,
que sa parole est juste et qu’il ne pense qu’aux intérêts de la Nation.
La méthode mise en place par cet enfoiré de Ministre était
donc simple. Suivez bien.
1/ au nom de la concurrence, on autorise de concurrencer la
SNCF. On ne tient pas compte de ce que la SNCF voit ses tarifs plombés par des
investissements dont ses concurrents sont déchargés.
2/ une fois la concurrence installée, on supprime la
desserte ferroviaire de nuit,
ce qui laisse
le champ libre au non-ferroviaire
3/ et donc, pour aller de nuit de Bayonne à Paris, il n‘y a
plus de concurrence vu que tu as mis en situation de monopole le concurrent
installé pour détruire le monopole. Astucieux, non ?
En fait, tu n’as
installé aucune concurrence, tu as simplement changé le monopole.
Le tout emballé dans un discours qui justifie d’avoir
transféré le service public au privé. Le même discours qui peut servir pour
tout service public, de l’électricité aux mutuelles.
L’homme politique puissant, par exemple un enfoiré de
Ministre des Finances, tient en laisse les deux chiens. Il peut créer la
concurrence du service public qu’il contrôle et qu’il affaiblira ensuite à sa
guise.
L’homme politique puissant a le moyen d’expliquer que la
destruction du public qu’il a pour vocation de protéger est une bénédiction pour
la puissance publique. Et ça passe… Avec l’aide des médias qui justifient
chaque jour cette destruction. Tant que les journalistes prendront la défense
du pouvoir, ils lui seront assimilés.
On appelle ça la politique de la vaseline
On en reparlera…..
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