Je reviens sur une évidence. Le virus est une forme de la
vie..Forme simple mais ça ne change rien. Pour parler comme les écolos au
rabais, c’est un élément de la biodiversité, comme les baleines ou les
pangolins ou Nicolas Hulot. Lequel défend la biodiversité, virus exclus.
Comme toute forme de vie, le virus a une niche écologique où
il se développe et se multiplie. C’est souvent la même que celle de ses hôtes.
C’est souvent le cas dans les symbioses, ce qui permet de poser une
question : la niche écologique de l’hôte suffit elle à définir celle du
virus ?
Dans le cas qui nous occupe, l’hôte est le pangolin, petit
mammifère de l’Asie des moussons. A priori, la niche écologique est donc une
zone subtropicale humide qui va du centre de la Chine aux iles de la Sonde.
Déjà, ça aide à douter. Les Chinois ont publié des études in
vitro montrant que la chaleur tuait le virus et qu’il fallait attendre l’été..
Je doute que l’été en Picardie soit plus chaud que dans les vallées du Yunnan..
C’est juste un paramètre. In vitro.
Après, je regarde comment ça fonctionne quand les infos sont
bonnes. En Italie, la vallée du Po en février, c’est pas le bas Yangzi.
Pouilles et Calabre semblent épargnées. Il n’y pleut pas. Aux USA, la région de
Seattle n’est pas particulièrement subtropicale. Laissons agir Trump = le
corona sera bien dans les Everglades, le temps d’y arriver.
En fait, le Pays basque m’intrigue. Nous sommes proches de
la Chine centrale. Humide avec une végétation adaptée au pangolin. Beaucoup de
théacées, les magnolias vont bien pour des arbres américains, la fougère
prospère. Or, nous sommes la région la moins touchée. De l’autre côté de la
frontière, Hegoalde, le sud, est la région la plus touchée d’Espagne avec
Madrid. Excluons la capitale dont la population justifie les chiffres. En
revanche, la logique écologique semble respectée.
En Europe, les rives de la Baltique ne semblent pas être la
terre promise du Covid.. Logique écologique, la mousson n’arrose pas Leningrad.
Il me semble qu’il faut au Covid une dose d’humidité et que la chaleur n’est
pas le seul critère.. Un temps à moustiques, à malaria et à paludisme. Clin
d’œil à cette bonne vieille Nivaquine.
Autant j’ai défendu Raoult dès le 20 février, autant je
doute sur ce coup. Il me paraît être un naturaliste de paillasse plus que de
terrain et la saisonnalité est liée au terrain. Les autres pandémies venaient
également de l’Asie des moussons ce qui renforce sa position et affaiblit la
mienne vu qu’elles étaient saisonnières. Je dois oublier un paramètre. La
chauve souris ?
J’aime ce virus car il est compliqué. Il dévoile notre
discursivité simpliste. J’aime ce qui est complexe et le vivant est complexe.
Les interviews de Raoult sont pathétiques tant les journalistes veulent squelettiser
sa pensée… Pour l’Audimat….Pour que les start upers se croient dépositaires
d’un savoir quand ils sont simplement des manipulateurs de symboles….Comme les
curés.
Je dois le dire : voilà 70 ans que les chifffres me
cassent les….neurones. Mais je résiste…
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