C’est un délit : mise en danger de la vie d’autrui.
Exemple récent : un curé organise une sorte de messe.
Je sais, c’est pas un curé mais un pasteur et c’est pas une messe mais une
cérémonie évangélique. Disons le autrement : un chef de secte
regroupe ses zélateurs pour bêler des âneries.
Le résultat est connu : la région de Mulhouse est
infectée et le retour au bercail des brebis porteuses du virus a permis de le
disséminer en Corse, en Guyane et autres lieux. Merci, mon Dieu, que Ta volonté
soit faite. Si c’est pas de la mise en danger, qu’est ce ?
Rien. Le chef de secte a respecté la règle. Rassemblements
interdits au delà de 5000 bêleurs. Il s’est arrêté à la moitié. Juridiquement
exact.
Et, par voie de conséquence, la limite fixée n’était pas la
bonne. Faute. De qui ? Du gouvernement, c’est une évidence, ce qui pose
une question : qui a conseillé le gouvernement ? Le savoir, c’est
comprendre comment et par qui sont prises les décisions. Quels étaient les
scientifiques ? Quel était leur cadre épistémologique ? Parce qu’en
général, c’est là où le bât blesse. Dans le cas qui nous occupe, utiliser les
statistiques pour gérer une infection sans histoire, c’est à dire sans
statistique, c’est tout simplement très con. Heureusement que le virus ne
semble pas trop agressif.
Le factuel est pratique car il n’oblige pas à réfléchir. Le
fait est réel et donc indiscutable. A condition qu’on l’insère dans une
structure réflexive. Ou qu’on l’élimine ce qui le rend encore plus
indiscutable. C’est la technique favorite des communicants.
Le coronavirus devient ainsi un laboratoire parfait pour
comprendre le fonctionnement mental de l’oligarchie. Comment ça démarre ?
Le virus part d’un réservoir animal pour infecter l’homme, a priori sans
mutation. Il s’agit donc d’un problème écologique : deux espèces partagent
un même biotope et donc les virus et bactéries du dit biotope. Si j’ai bien
suivi le fil, le réservoir de départ serait le pangolin, Admettons.
Le pangolin est un animal tropical ce qui permet de définir
le biotope partagé avec l’homme. Et donc, quand j’entends les spécialistes
m’annoncer la sensibilité du virus à la chaleur, je suis en droit de douter. En
Asie des moussons, l’été est plus chaud qu’en Europe. L’étude in vitro me
semble douteuse. Personne n‘a regardé l’hygrométrie alors que, dépression après
dépression, le régime pluviométrique du pays ressemble de plus en plus à la
mousson. Idem en Italie où les régions sèches semblent épargnées.
Le virus est vivant. Il serait peut être malin de travailler
sur les conditions de cette vie qui permettent à Covid-19 de se disséminer et
de passer d’une espèce à l’autre. Il serait peut être malin de chercher si le
virus ne peut pas infecter d’autres espèces, aviaires par exemple vu qu’en ce
moment, ça migre de partout.
Naturellement, aucune info. Les journalistes
« scientifiques » dégueulent des séries statistiques sans intérêt,
les politiques changent de pied. Depuis ce matin, ils sont revenus à l’économie
qu’ils maîtrisent mieux que le vivant. Les écolos ou prétendus tels se taisent alors que c’est leur
spécialité, montrant ainsi les limites de leur réflexion. C’est le désastre de
la pensée scientifique et de la méthode hypothético-déductive.
On n’a pas fini de rigoler.
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