J’aimais bien Graeme Allwright. Qui a tué Davy Moore ?
Mais sa Marseillaise « pacifiste » est un énorme
contresens. Normal. Le mec était seulement un anglo-saxon porté par la doxa.
Parce qu’il faut tout ignorer de la langue française pour voir dans notre hymne
national un chant guerrier. Personne n’a expliqué à l’angélique néo-zélandais
que la Marseillaise n’est rien d’autre qu’un haka. Ça lui aurait évité un
contresens.
La Marseillaise est un chant de défense et de protection.
« L’étendard sanglant de la tyrannie est levé contre
nous ». C’est l’ordre des mots dans la syntaxe la plus compréhensible. Ce
n’est qu’un constat. Les tyrans nous attaquent et veulent nous détruire. Le
vocabulaire est, certes, un poil emphatique mais la syntaxe est claire. De ce
fait, on doit comprendre que le sang impur est celui des tyrans qui viennent
égorger nos fils et nos compagnes. La Marseillaise est un chant pacifique, le
chant de ceux qui veulent défendre leur famille autant que leurs idées, car ils
sont attaqués.
Graeme Allwright a macronisé la langue. Le vocabulaire,
l’écume des mots, suffit à définir un texte dont on évacue la syntaxe. Je lui
en veux pas, c’est un colonisateur de maoris. Mais j’en veux à tous les
décérébrés qui ont applaudi, prouvant ainsi leur totale méconnaissance de la
langue française.
Et de l’Histoire. L’armée du Rhin pour qui fut écrite la
Marseillaise avait pour objectif de défendre le pays contre les troupes
teutonnes et émigrées. Il y avait dans les envahisseurs des Français qui
combattaient leur pays.
De ce fait, l’hymne est toujours d’actualité. Les valeurs de
la République sont les mêmes, au premier rang desquelles la laïcité, bien
oubliée aujourd’hui. Avec le temps, j’ai vu des Français jeter aux orties la
laïcité, suivre l’immonde Lefebvre ou l’abject Dalaï-Lama. J’ai vu la presse
offrir des tribunes à tout ce que notre pays compte d’ennemis de l’Homme, vêtus
de soutanes noires, de robes orange ou de gandouras immaculées, oubliant les
leçons de la Constituante. Dieu est le premier ennemi de l’Homme dont il aliène
la liberté.
A ne pas se défendre contre Dieu, ou les dieux, nous
laissons flotter aux vents mauvais l’étendard sanglant de la tyrannie, la
bannière divine qui veut nous réduire en esclavage. En esclavage car Dieu veut
tout prendre à l’Homme : sa façon d’être, de manger, de se coiffer, de
s’habiller, de penser et de faire l’amour. Et même son territoire.
J’exagère ? Demandez aux Palestiniens, dépouillés de leurs champs au nom
d’un Dieu dont ils ignoraient tout.
Et donc, c’est foutu. Au nom de la « liberté de
croire » pour le fond et du pacifisme pour la forme, les féroces soldats
sont là. Ce n’est même plus une guerre de religions vu que je suis athée. Face
aux zélateurs d’une nouvelle idole : la doxa.
On en reparlera…..
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