lundi 24 février 2020

LA MARSEILLAISE

J’aimais bien Graeme Allwright. Qui a tué Davy Moore ?

Mais sa Marseillaise « pacifiste » est un énorme contresens. Normal. Le mec était seulement un anglo-saxon porté par la doxa. Parce qu’il faut tout ignorer de la langue française pour voir dans notre hymne national un chant guerrier. Personne n’a expliqué à l’angélique néo-zélandais que la Marseillaise n’est rien d’autre qu’un haka. Ça lui aurait évité un contresens.

La Marseillaise est un chant de défense et de protection.

« L’étendard sanglant de la tyrannie est levé contre nous ». C’est l’ordre des mots dans la syntaxe la plus compréhensible. Ce n’est qu’un constat. Les tyrans nous attaquent et veulent nous détruire. Le vocabulaire est, certes, un poil emphatique mais la syntaxe est claire. De ce fait, on doit comprendre que le sang impur est celui des tyrans qui viennent égorger nos fils et nos compagnes. La Marseillaise est un chant pacifique, le chant de ceux qui veulent défendre leur famille autant que leurs idées, car ils sont attaqués.

Graeme Allwright a macronisé la langue. Le vocabulaire, l’écume des mots, suffit à définir un texte dont on évacue la syntaxe. Je lui en veux pas, c’est un colonisateur de maoris. Mais j’en veux à tous les décérébrés qui ont applaudi, prouvant ainsi leur totale méconnaissance de la langue française.

Et de l’Histoire. L’armée du Rhin pour qui fut écrite la Marseillaise avait pour objectif de défendre le pays contre les troupes teutonnes et émigrées. Il y avait dans les envahisseurs des Français qui combattaient leur pays.

De ce fait, l’hymne est toujours d’actualité. Les valeurs de la République sont les mêmes, au premier rang desquelles la laïcité, bien oubliée aujourd’hui. Avec le temps, j’ai vu des Français jeter aux orties la laïcité, suivre l’immonde Lefebvre ou l’abject Dalaï-Lama. J’ai vu la presse offrir des tribunes à tout ce que notre pays compte d’ennemis de l’Homme, vêtus de soutanes noires, de robes orange ou de gandouras immaculées, oubliant les leçons de la Constituante. Dieu est le premier ennemi de l’Homme dont il aliène la liberté.

A ne pas se défendre contre Dieu, ou les dieux, nous laissons flotter aux vents mauvais l’étendard sanglant de la tyrannie, la bannière divine qui veut nous réduire en esclavage. En esclavage car Dieu veut tout prendre à l’Homme : sa façon d’être, de manger, de se coiffer, de s’habiller, de penser et de faire l’amour. Et même son territoire. J’exagère ? Demandez aux Palestiniens, dépouillés de leurs champs au nom d’un Dieu dont ils ignoraient tout.

Et donc, c’est foutu. Au nom de la « liberté de croire » pour le fond et du pacifisme pour la forme, les féroces soldats sont là. Ce n’est même plus une guerre de religions vu que je suis athée. Face aux zélateurs d’une nouvelle idole : la doxa.


On en reparlera…..

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