lundi 7 septembre 2015

LE COLONEL DELEGORGUE

Vous le connaissez pas ? Moi non plus, je le connaissais pas. Et puis, pour d’obscures raisons, je me suis intéressé au siège de Dubrovnik en 1809. Deux régiments français assiégés dans Dubrovnik par les Monténégrins.
Ce qu’on appelle alors les Monténégrins est en fait un regroupement de Bosniaques, de Croates ottomans, i.e. musulmans, d’Albanais et de Monténégrins. Bien que commandées par un prince-archevêque, les troupes sont largement islamisées.

Ces Monténégrins ne font pas de prisonniers. Tout homme capturé est exécuté. Bien entendu, il en va de même des blessés. C’est ce qui va arriver à ce malheureux Delegorgue. Capturé et décapité. Au sabre.

Daesh n’a rien inventé. La décapitation au sabre est une marque de l’Islam depuis des siècles. Attention : je ne parle pas d’Arabes. Les musulmans qui combattent pour le Monténégro sont des Européens. Des Européens proches des Ottomans, mais des Européens quand même.

Hier, l’émir du Qatar, dans une interview affirme ne pas vouloir accueillir de réfugiés syriens au motif que « nous avons assez d’esclaves comme ça ». Ça a le mérite d’être clair. D’ailleurs, si vous faites une recherche rapide sur l’esclavage aujourd’hui, ce qui ressort en tête, ce sont les pays islamiques.

Tout ceci n’est pas étonnant. L’une des bases de l’Islam, c’est que ceux qui n’y adhèrent pas ne sont pas des hommes. Pour certains, ça va même plus loin. Les musulmans pas trop conformes (alaouites, ismaéliens, mozabites) sont mis dans le même sac que les infidèles.

On se bat donc en ce moment pour accueillir des gens qui estiment qu’on n’est pas vraiment des hommes. Tu vas me dire ça fait un moment que ça dure. OK. Mais là, les proportions deviennent inquiétantes. Tant qu’on était dans les milliers, on pouvait causer. Là, on est dans les centaines de milliers. Moi, je regarde. Les arrivages récents (italiens, espagnols) ils atteignaient pas ces niveaux. Comme en plus, il n’y avait pas le fossé culturel qui a coûté la vie de Delegorgue, c’était gérable. Au lycée, j’avais plein de copains « réfus », les fils d’Espagnols qui avaient fui Franco. Y’en avait vraiment beaucoup. Enfin, beaucoup mais pas tant que ça : au moins trois par classe ! Ce qui m’a conduit à apprendre l’allemand. Dans les classes d’espagnol, t’avais pas la moindre chance, les mecs ils avaient un vrai avantage. Après, j’ai marié la fille d’un militant italien antifasciste. Ce qui m’a conduit à bien connaître la colonie italienne de l’Est parisien, tu sais, celle de Cavanna. Celle qui a fait la fortune du père Carniato. Ben, Nogent, si tu disais Little Italy, c’était vraiment « little », pas plus d’un millier de mecs, tous réunis dans un ou deux quartiers et qui avaient qu’une idée, c’est d’en sortir. Et in fine, j’ai épousé la fille d’Hamid, prof de philo et qui refusait pas un pastaga pendant le Ramadan. Avec mes cousins kabyles, le gap culturel, je le sens pas trop à l’heure de l’apéro.

Et donc, je m’étonne que personne ne se soucie de ce changement d’échelle. Qu’on considère que vingt ou trente mille mecs, c’est comme cinquante ou cent. Que personne ne pense que cette quantité débordera sur des territoires peu préparés. Parce que les mecs, ils se mettront d’abord dans des ghettos et puis ils en sortiront, comme toujours et c’est normal. Et qu’on verra à ce moment là, si le gap culturel persiste. Peut être pas. Je suis pas devin. Pas trop optimiste non plus. Parce qu’accueillir un bon millier de réfugiés espagnols au Pays basque où on cause quasiment pareil, on mange pareil, on chante pareil, on boit pareil, c’est accueillir des parents. On se mélange facile, on déconne ensemble et on copule ensemble. L’intégration est naturelle. On va bien voir si on copule facile avec les filles des « migrants ». C’est un bon test, ça… Pour l’instant, ça a pas l’air tout simple les copulations multiculturelles. A part Najat…

Bon, on va laisser les sexologues bosser. Parce que les sociologues, ils racontent que des conneries…

On en reparlera…

2 commentaires:

  1. Marrant ça, parce que les chiffres pour les réfugiés espagnols, c'est un demi-million, mais j'imagine bien que le fossé culturel est facile à franchir, une fois sortis du camp du barcares et avant les camps d'internement de daladier, qui regroupaient les "indésirables étrangers".

    Mais du coup je découvre aussi que les 130 000 boat people vietnamiens et cambodgiens d'il y a 30 ans devaient avoir des origines presque basques, vu que ça n'a pas posé de grands problèmes, qui l'eût cru...

    Bon, dans tous les cas, accueillir une poignée de réfugiés qui fuient les guerres et la misère provoquées par les pays riches, ça permettra de justifier l'envoi des rafales. Tant pis si ça crée de nouvelles bandes islamistes qui imposeront leur dictature avant tout aux populations locales, majoritairement musulmanes, ça fera du bien au cac40 et on pourra toujours venir lire ici lire des avis xenophobes ô si cultivés !

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  2. Pour nous, les Espagnols ne venaient pas d'ailleurs..ils avaient juste changé de côté de la frontière. Et effectivement, on n'a pas vu de boat people.. Mais peut être que le fossé culturel serait moins pregnant...surtout du point de vue religieux...

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