mardi 30 avril 2024

L’UKRAINE, POINT D’ETAPE

Vous m’avez assez engueulé. Mai 2024, deux ans de guerre, on peut faire le point.

 

Premier point : les belligerants.

J’avais écrit : les Russes gagnent toujours les guerres qu’ils perdent au début ; l’armée russe est un diesel. A priori, le moteur est chaud. Ils ont du se réorganiser, éliminer les mauvais chefs,  dégager quelques corrompus, corriger les erreurs. C’est pas fini mais Poutine a pris la mesure de l’adversaire ; ne pas oublier que c’est un judoka abstinent. La Russie est désormais en ordre de bataille.

En face, Zelensky a adopté les méthodes de la guerre hollywoodienne en faisant confiance aux USA qui ont laissé régulièrement tomber leurs alliés. Au cinéma, David file toujours une rouste à Goliath. Pas dans la vraie vie. Jamais. La communication sur la guerre n’est pas la guerre. Les F-16  ne sont pas là et les F-35 vont de déboire en déboire. On sait pourquoi, relisez moi. Les chars Abrams, merveille de technologie, se font dézinguer car tout le monde a oublié que les cocktails Molotov avaient été inventés pour détruire les panzers allemands avec une simple bouteille d’essence et beaucoup de courage. On a oublié aussi que les chars et les canons ont besoin d’obus, ces obus qu’on est incapables de fournir. Les alliés de la Russie, regroupés dans l’OCS, savent faire.

 

Deuxième point : la Chine

C’est l’arlésienne de cette guerre, elle occupe les cerveaux des dirigeants américains au point qu’ils nous ont emprunté le Charles-De-Gaulle pour ne pas dégarnir le Pacifique. Les Chinois le savent, comme ils savent que les sous-marins français sont les meilleurs du monde. Ils comptent les points en n’oubliant pas ce qu’ils doivent à la France : Xi vient cette année pour célébrer le soixantième anniversaire de la reconnaissance de la Chine par la France, reconnaissance qui inclut Taiwan. Pas la peine de se manipuler les neurones. C’est fait et bien fait. Et Taiwan est un pion sur le plateau de weiqi. Rien de plus.

 

Troisième point : l’Europe

L’Europe joue à se faire peur. Poutine n’a aucune raison de l’envahir. Le soft power américain est à l’œuvre pour convaincre les Européens que seuls les USA peuvent les protéger. Et Macron joue les gros bras incitant les Boches à demander une défense appuyée sur le couple franco-allemand. Foutaises ! La Wehrmacht est à la ramasse, la Luftwaffe inexistante. Une Europe de la défense n’est possible qu’avec des ingénieurs français organisant les chaudronniers teutoniques. Sauf qu’ils veulent commander. Je parie qu’on va céder.

Je comprends qu’on veut rester diplomates et NON n’est. pas du langage diplomatique, mais y’a des moyens. Par exemple obliger la Bochie à signer un traité de paix. On peut pas filer le commandement sur nos troupes à un ennemi ! C’est bien, ça nous permettrait de compter les défenseurs de la Nation et les baisseurs de caleçons

 

Dernier point :la France

La France sort vainqueur de la guerre ukrainienne qui a mis plus bas que terre l’armement américain. Les canons français, les avions français, les bateaux français, les carnets de commandes explosent. Bonne marchandise au meilleur prix. Y’a que Galileo qui souffre. Quand Poutine s’est mis à brouiller le GPS, je pensais qu’on allait se glisser dans la brèche, faire voler Air France avec Galileo et expliquer au monde que le GPS n’est pas indispensable. On a loupé un coup de com’….Une seule leçon que personne ne retiendra :  l’armée est mieux administrée par les militaires que par les administrateurs, comme la santé est mieux administrée par les médecins.

 

« Pension paternelle en un jour tu vécus »

 

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