lundi 9 mars 2020

MISE EN DANGER

C’est un délit : mise en danger de la vie d’autrui.

Exemple récent : un curé organise une sorte de messe. Je sais, c’est pas un curé mais un pasteur et c’est pas une messe mais une cérémonie évangélique. Disons le autrement : un chef de secte regroupe ses zélateurs pour bêler des âneries.

Le résultat est connu : la région de Mulhouse est infectée et le retour au bercail des brebis porteuses du virus a permis de le disséminer en Corse, en Guyane et autres lieux. Merci, mon Dieu, que Ta volonté soit faite. Si c’est pas de la mise en danger, qu’est ce ?

Rien. Le chef de secte a respecté la règle. Rassemblements interdits au delà de 5000 bêleurs. Il s’est arrêté à la moitié. Juridiquement exact.

Et, par voie de conséquence, la limite fixée n’était pas la bonne. Faute. De qui ? Du gouvernement, c’est une évidence, ce qui pose une question : qui a conseillé le gouvernement ? Le savoir, c’est comprendre comment et par qui sont prises les décisions. Quels étaient les scientifiques ? Quel était leur cadre épistémologique ? Parce qu’en général, c’est là où le bât blesse. Dans le cas qui nous occupe, utiliser les statistiques pour gérer une infection sans histoire, c’est à dire sans statistique, c’est tout simplement très con. Heureusement que le virus ne semble pas trop agressif.

Le factuel est pratique car il n’oblige pas à réfléchir. Le fait est réel et donc indiscutable. A condition qu’on l’insère dans une structure réflexive. Ou qu’on l’élimine ce qui le rend encore plus indiscutable. C’est la technique favorite des communicants.

Le coronavirus devient ainsi un laboratoire parfait pour comprendre le fonctionnement mental de l’oligarchie. Comment ça démarre ? Le virus part d’un réservoir animal pour infecter l’homme, a priori sans mutation. Il s’agit donc d’un problème écologique : deux espèces partagent un même biotope et donc les virus et bactéries du dit biotope. Si j’ai bien suivi le fil, le réservoir de départ serait le pangolin, Admettons.

Le pangolin est un animal tropical ce qui permet de définir le biotope partagé avec l’homme. Et donc, quand j’entends les spécialistes m’annoncer la sensibilité du virus à la chaleur, je suis en droit de douter. En Asie des moussons, l’été est plus chaud qu’en Europe. L’étude in vitro me semble douteuse. Personne n‘a regardé l’hygrométrie alors que, dépression après dépression, le régime pluviométrique du pays ressemble de plus en plus à la mousson. Idem en Italie où les régions sèches semblent épargnées.

Le virus est vivant. Il serait peut être malin de travailler sur les conditions de cette vie qui permettent à Covid-19 de se disséminer et de passer d’une espèce à l’autre. Il serait peut être malin de chercher si le virus ne peut pas infecter d’autres espèces, aviaires par exemple vu qu’en ce moment, ça migre de partout.

Naturellement, aucune info. Les journalistes « scientifiques » dégueulent des séries statistiques sans intérêt, les politiques changent de pied. Depuis ce matin, ils sont revenus à l’économie qu’ils maîtrisent mieux que le vivant. Les écolos ou prétendus  tels se taisent alors que c’est leur spécialité, montrant ainsi les limites de leur réflexion. C’est le désastre de la pensée scientifique et de la méthode hypothético-déductive.


On n’a pas fini de rigoler.

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